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Poulet sauce satay facile simple rapide

emilie_charignon_pouletsaté--2Si vous avez déjà goûté à la cuisine thaï, vous connaissez sûrement les brochettes de poulet sauce satay (ou saté). Celles de STREET Bangkok Local Food à Paris sont à tomber par terre. J’aimerais bien me faire aussi petite qu’une souris, et voir leur recette.

Aujourd’hui je vous propose une version en plat ultra simple et rapide à faire, sans marinade. Ce poulet satay c’est en fait une sauce à base de cacahouètes (ou cacahuètes) et de lait de coco, arrosé avec amour de coriandre fraiche et d’un filet de jus de citron vert.

Ce poulet est une tueurie : je vous aurais prévenu ! Et rien ne vous empêche de faire comme dans resto ou food truck préféré et la servir en brochettes et/ou faire mariner votre viande et servir votre sauce à part 🙂

Ingrédients : (Pour deux personnes)

– 1 cuiller à soupe d’huile d’arachide
– 2 beaux blancs de poulet
– un petit oignon jaune
– 1 petit pouce de galanga (ou gingembre frais)
– 1 pincée de curcuma
– 1 pincée de sel
– 10 cl de lait de coco
– 1 cuiller à soupe de sauce satay
– 3 cuillers à soupe de cacahuètes pilées
– coriandre fraiche (à votre convenance)
– 1/2 citron vert

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Merci Damien pour les photos

 Préparation :

Découper les blancs de poulet en petits morceaux. Les faire revenir ensuite 10-15 min dans une poêle, dans l’huile chaude. Pendant ce temps-là, peler l’oignon et le couper en rondelle. Peler et couper le gingembre. Les ajouter au poulet et faire revenir le tout tranquillement. Lorsque l’oignon est translucide ajouter le lait de coco, et la sauce satay. Baisser le feu et laisser mijoter 5-10 mn jusqu’à ce que le poulet soit cuit. Servir avec du riz blanc thaï ou du riz gluant en arrosant avec gourmandise de coriandre fraîche hachée et d’un filet de jus de citron vert.

Agneau Biryani

2013

Cela faisait beaucoup trop longtemps que je n’avais pas cuisiné Indien et, à l’occasion d’un petit diner entre amis à la maison, j’ai eu envie de préparer un petit agneau Biryani.  Le Byriani est le plat national indien dans lequel il y a forcément du riz. On y trouve aussi de la viande et des épices. Les épices et les condiments utilisés dans le Biryani sont : du beurre (beurre indien clarifié pur : le « Ghee »), des pois, des haricots, du cumin, des clous de girofle, de la cardamome, de la cannelle, des feuilles de laurier, de la coriandre, du gingembre, des oignons et de l’ail. On peut aussi utiliser du safran. Le plat peut être servi avec de la Raita (yaourt, concombre, menthe).  J’ai choisi de faire mon agneau Biryani avec des fèves, du safran, des raisins secs ainsi que des noix de cajou et de le cuire à la cocotte plutôt qu’au four. Ce n’est peut-être pas la recette traditionnelle car il faut utiliser, il me semble, des pois et des haricots, mais j’ai préféré utiliser des ingrédients frais et adapter la recette au palais de mes invités et à ma cuisine.  Pensez à faire mariner l’agneau la veille.  Si vous en avez la possibilité : ne faites cuire votre agneau qu’une heure à feu doux et achevez la cuisson au four, avec le riz. Couvrez la cocotte et cuire le tout 30 minutes à 150°C (il est conseillé de lutter la cocotte). – recette traditionnelle –  Si vous n’avez pas de four faites-le braiser tranquillement. Préparez le riz 20 minutes avant le service et vous l’ajoutez à l’agneau ensuite.  Servez ce plat saupoudré de coriandre fraiche et de noix de cajou.  Comme souvent dans la cuisine indienne, les nombreuses épices embaument toute la maison dès la sortie du four et c’est un festival d’arômes et de parfums qui se poursuit dans la bouche. Un régal !

Ingrédients :

– 1 kg d’épaule d’agneau
– sel fin
– 5 cm de gingembre frais
– 2 gousses d’ail
– 1 pincée de piment en poudre
– 2 cuillers à café de garam masala
– 1/4 de cuiller à café de curcuma
– 150 g de yaourt nature
– 1 cuiller à soupe de ghee (beurre clarifié, huile neutre)
– 1 petit oignon
– 1/2 cuiller à café de graines de cumin 

Riz :
– 300 g de riz basmati
– 1 pincée de pistils de safran
– 1 cuiller à soupe d’eau chaude
– 1 cuiller à soupe de ghee (beurre clarifié, huile neutre)
– 1 petit oignon
– 2 gousses de cardamome
– 1 feuille de laurier
– 1/2 cuiller à café de graines de cumin
– 1 clou de girofle
– 1 bâton de cannelle
– 250 ml d’eau
– 3 cuillers à soupe de raisins secs
– 5 cuillers à soupe de fèves
– coriandre fraiche
– 3 cuillers à soupe de noix de cajou 

Préparation

Couper les tranches de gigot en cubes et saupoudrer de sel. Ajouter le gingembre frais et les gousses d’ail hachées, le piment, le garam masala, le curcuma et le yaourt. Bien mélanger pour enrober, filmer et laisser mariner toute une nuit au réfrigérateur. 

Dans une cocotte, faire chauffer un peu de ghee et y faire revenir l’oignon haché avec une pincée de sel et le cumin. Ajouter et faire revenir l’agneau avec sa marinade, le laisser dorer un peu en remuant. Ajouter les 120 ml d’eau et porter à ébullition. Laisser mijoter à feu très doux et à couvert environ 2h puis enlever le couvercle et poursuivre la cuisson environ 20 minutes, jusqu’à ce que l’agneau soit tendre. 

Préparer le riz : commencer par bien le rincer. Faire infuser le safran dans 1 cuiller à soupe d’eau chaude. Chauffer une casserole avec un peu de ghee, puis faire revenir l’oignon avec le clou de girofle, le bâton de cannelle, la cardamome, le laurier et le cumin. Ajouter le riz égoutté et mélanger pour bien enrober le riz des épices et des oignons. Ajouter le safran infusé. Verser ensuite environ 250 ml d’eau et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé l’eau. En fin de cuisson, ajouter les raisins secs et les fèves auxquelles vous aurez retiré la peau. 

Assembler le riz et l’agneau, réchauffer l’ensemble puis saupoudrer le plat de noix de cajou et de coriandre ciselée avant de servir.

Bo-Bun de cupkilleuse

2012

Ce n’est sans doute pas la recette traditionnelle mais c’est ce qui se rapproche le plus de ce que j’ai pu déguster dans les restos viet de Paris, et de ce que je trouve le meilleur 🙂

Ingrédients

– 200 g de filet de bœuf
– curry en poudre
– 1 tige de citronnelle
– 2 gousses d’ail
– 3 cuillères à soupe de sauce soja
– 1 pointe de piment
– Sel, poivre
– 100 g de germes de soja
– 1 carotte
– 1/4 de concombre
– 2 oignons nouveaux
– 4 grandes feuilles de laitue
– 2 tiges de menthe fraîche
– 2 tiges de de coriandre fraîche
– 100 g de vermicelle de riz
– 1 cuiller à café d’huile de sésame
– 1 cuiller à soupe d’huile
– 1 cuiller à soupe de cacahuètes
– 2 nems (recette qui date un peu mais qui est sympa)
– 4 cuillers à soupe de sauce nuoc-mâm

Préparation

Découper le bœuf en très fines lamelles. Retirer les premières feuilles dures de la citronnelle puis la hacher. Hacher également l’ail. Mettre les morceaux dans un plat, et ajouter le curry, l’ail et le citronelle hachés, la sauce soja et une pointe de piment. Assaisonner, mélanger, filmer le plat et réserver au frais 30 minutes au moins.

Nettoyer, rincer puis égoutter et sécher les germes de soja. Peler la carotte et la râper à la grosse grille. Eplucher le concombre, le couper en deux dans la longueur, puis retirer les graines à l’aide d’une petite cuillère. Emincer en très fines lamelles. Laver et émincer en très fines lamelles l’oignon nouveau. Laver les feuilles de laitue, les sécher et les couper en lanières. Laver, sécher, effeuilleret ciselez grossièrement la menthe et la coriandre.

Porter une grande casserole d’eau à ébullition, couper le feu puis y plonger les vermicelles de riz pendant 3 ou 4 minutes (suivre les instructions inscrites sur le paquet). Rincer les vermicelles avec de l’eau bien froide pour stopper la cuisson. Bien égoutter, mettre dans un plat et verser dessus une cuiller à café d’huile de sésame. Bien mélanger.

Faire réchauffer les nems au four. Pendant ce temps, faire chauffer un peu d’huile d’arachide dans un wok et saisir la viande à feu très vif en la faisant sauter.

Répartir les légumes et les herbes dans deux belles assietes creuses, ajouter les vermicelles puis la viande et les nems coupés en deux. Arroser de sauce nuoc-mâm et saupoudrer de cacahuètes grossièrement écrasées. Servir aussitôt.

Poulet mariné aux agrumes et coriandre grillé et salade de pousses d’épinard au sésame

Ingrédients : (Pour deux personnes)

– 2 cuillers à soupe de coriandre en poudre 
– 10 cl de jus de citron vert  
– 2 cuiller à soupe d’huile d’olive à l’orange de chez Vom Fass
– sel, poivre
– 2 blancs de poulet fermier
– 100 g de pousses d’épinards  

Pour la sauce
– 1 cuiller à soupe de vinaigre de riz
– 1 cuiller à soupe de sauce soja
– 1 cuiller à soupe d’huile de sésame 
– 1 cuiller à café de sucre roux  
– cuiller à soupe de graines de sésame
– sel, poivre 

Préparation :

Mélanger la coriandre, le jus de citron vert et l’huile d’olive à l’orange. Assaisonner. Faire mariner le poulet dans ce mélange, au moins 2 heures au réfrigérateur (ou mieux toute une nuit).  

Égoutter le poulet et le faire cuire dans une poêle bien chaude pendant 3 à 5 min de chaque côté, jusqu’à ce qu’il soit tendre et bien doré.  

Pendant ce temps, préparer la sauce, ajouter les pousses d’épinards et remuer le tout.  

Répartir la salade dans les assiettes, puis poser un blanc de poulet par personne tranché. Saupoudrer de graines de sésame. Déguster tiède ou à température ambiante.  

Bami à l’Indonésienne au chou blanc

02

Dans mon panier de légumes « Bio Culture – Les paniers bio » cette semaine : un magnifique un chou blanc.

Le chou est l’un des légumes les plus léger : 22 kcal/100 g et, pour ne rien gâcher, il se prête sans soucis à de délicieuse recettes : cuit à la vapeur, dans une soupe, braisé, à l’aigre-douce ou en crudité. Personnellement j’adore le chou blanc surtout en salade, j’aime son côté croquant : coleslaw ou salade avec des noix de cajou, des morceaux de pommes vertes, des raisins secs… Le chou est gorgé de fibres, vitamine C, vitamine E ainsi que de provitamine A et surtout des études ont prouvé son efficacité anticancéreuse. En consommer deux fois par semaine suffirait à limiter de façon significative  les risques de cancer, notamment du poumon.

Le chou est donc un allié idéal pour une alimentation saine et équilibrée. Ses vitamines et ses substances bénéfiques vont ainsi contribuer à nous maintenir en forme tout l’hiver.

Ce légume de la famille des crucifères, est originaire de l’ouest de l’Europe. Durant l’Antiquité, les Grecs le servaient en soupe aux jeunes mariés le matin de leur nuit de noces : voilà d’où vient la légende des enfants qui naissent dans les choux.

En France, le chou est produit essentiellement dans le nord et l’ouest, et aussi en Provence. On le cultive tout au long de l’année, mais c’est entre octobre et mars qu’il est le meilleur.

Pour ne pas faire « chou-blanc » avec un chou, je partage avec vous aujourd’hui une délicieuse recette qui nous vient d’Indonésie, et qui est devenu un des plats traditionnel en Nouvelle Calédonie. De quoi nous réchauffer, et nous faire voyager par ses temps tout gris !

Ingrédients (pour 4 personnes) :

– 250 g de vermicelles de soja
– 4 gousses d’ail
– 1/2 chou blanc
– 2 carottes
– 100 g d’haricots verts frais (une grosse poignée) ou 1 petite courgette
– 400 g de chair de poulet (plutôt des cuisses ou hauts de cuisse, c’est moins sec…)
– 1 cuiller à café de sucre en poudre
– 5 cuillers à soupe de sauce soja claire
– 3 cuillers à soupe de sauce de soja foncée
– 3 cuillers à soupe d’huile d’arachide
– sel, poivre
– 1 petit bouquet de coriandre fraîche
– 1 cuiller à soupe de petites crevettes séchées (facultatif)

Préparation :

Réhydrater les crevettes dans un bol d’eau chaude. Porter une casserole d’eau à ébullition et y plonger les vermicelles. Laisser cuire à feu doux pendant 10 minutes puis egoutter et réserver dans un saladier rempli d’eau froide pour bloquer la cuisson. Donner quelques coups de ciseaux.

Peler et hacher l’ail. Tailler le chou en fines lamelles en retirant la partie dure. Le laver ensuite à grande eau puis l’égoutter. Peler et laver les carottes, les couper en petits batônnets. Couper les haricots verts en biais et les rincer à l’eau froide dans une passoire. Découper le poulet en fines lamelles.

Dans un wok faire revenir le poulet dans l’huile d’arachide avec une pincée de sel, du poivre et le sucre. Lorsque les morceaux sont dorés, ajouter les haricots coupés en morceaux, le chou, les carottes en bâtonnets et faire revenir quelques instants. Enfin ajouter les vermicelles et les crevettes égouttées, arroser avec les deux sauce soja et couvrir. Laisser cuire à feu doux en remuant de temps à autres. En fin de cuisson, avant de servir, ajouter la coriandre hachée.

Guacamole maison

Le guacamole est une préparationà base d’avocat écrasés, d’oignon, de piment frais, de coriandre fraîche, de tomates, de jus de citron vert et de sel, elle sert d’accompagnement à de nombreux plats ou de nachos.

Pour votre guacamole utilisez des ingrédients frais, plutôt que des épices « toutes faites »… il sera vraiment meilleur ! Coriandre graiche, ciboulette, piment… vous allez voir ca rend très bien !

Ingrédients (pour un grignottage à 4 !)

– 2 avocat bien murs
– 1 petit oignon nouveau
– 1 petit piment vert
– 1 tomate
– quelques brins de ciboulette
– quelques brins de coriandre fraiche
– le jus d’un citron vert
– fleur de sel
– tabasco (selon vos goûts)

Préparation :

Peler l’avocat, puis l’écraser à la fourchette, verser le jus de citron vert dessus pour éviter qu’il noircisse. Peler la tomate et la couper en petits dès. Emincer l’oignon nouveau, le piment vert, et hacher les herbes. Tout mélanger. Assaisonner.

Carottes jaunes glacées à la coriandre

2011

Je suis passée hier matin par le stand du maraicher Joël Thiebault, sur le marché de la rue Gros à Paris (16ème) (présent le mardi matin) et j’ai craqué sur de jolies carottes jaunes parmi un choix très varié et surprenant de légumes : chou fleur blanc et violet, betteraves oranges, navets jaunes, carottes jaunes, blanches, rouges, noires, tompinambours, panais…

Depuis 30 ans, Joël Thiebault travaille dans le respect de la nature et des saisons. Il prône aussi le fait que manger sain et local ne rime pas avec monotonie. Il se renouvelle sans cesse, en faisant découvrir à ses clients, au fil des saisons, des espèces oubliées ou des variétés nouvelles de légumes.

Ce producteur de Carrière sur Seine cultive de très beaux légumes mais aussi une jolie clientèle de grands chefs parisiens (Hélène Darroze, Jean François Piège, Pierre Gagraine, Pascal Barbot et même de temps en temps Alain Passard !).

Si vous êtes interessé, sachez que Joël Thiebault est aussi présent le mercredi matin sur le marché du président Wilson entre la rue Debrousse et la Place Iéna, ou sur le site www.tousprimeurs.com (pas encore testé).

Hier soir j’ai donc imaginé cette recette pour mettre à l’honneur ces jolies carottes jaunes…

La carotte jaune est l’ancêtre de la carotte. Cette variété ancienne très tendre présente une chair particulièrement fondante après cuisson. Cependant, elle est moins douce et se prépare toujours cuite. Elle reste néanmoins juteuse et sucrée ! Comme je voulais garder la couleur des carottes, j’ai réalisé « une cuisson par glacage » et pour équilibrer ce plat j’ai utilisé un peu de miel, de jus d’orange et de la coriandre. Le goût est merveilleux. Je vous laisse essayer au plus vite.

Ingrédients (pour 2 personnes) :

– 3 carottes (soit 375 g)
– 15 g de beurre
– 1 cuillère à café de miel
– 7 cl de bouillon de légumes
– le jus d’une demi orange
– un petit bouquet de coriandre fraiche
– sel et poivre

Préparation :

Couper les deux extrémités des carottes avec un couteau. Oter le collet vert si nécessaire. Puis les éplucher à l’aide d’un économe. Laver soigneusement les carottes et égoutter immédiatement.

Les tourner : Tailler les carottes en tronçons réguliers de 3 à 4 cm environ. Puis, selon le diamètre de la carotte, partager les tronçons en deux, trois ou quatre.  Enfin tourner les quartiers de tronçon (oter le coeur en premier si nécessaire) en donnant une forme arrondie, oblongue et régulière, à l’aide d’un petit couteau. (Garder les chutes pour une autre recette.)

Mettre les carottes tournées dans une sauteuse avec le beurre, ajouter le miel, saler, poivrer, et mouiller à hauteur avec le bouillon refroidi. Recouvrir avec une feuille de papier sulfurisé percée d’une petite cheminée au milieu. Laisser cuire à feu moyen pendant 7 à 10 minutes.

Retirer la feuille de papier sulfurisé. Si il reste un peu d’eau, continuer la cuisson jusqu’à ce qu’elle soit évaporée. Veiller cependant à garder les carottes un peu croquantes et sans coloration.

Déglacer avec le jus d’orange et parsemer de coriandre ciselée. Servir tout de suite.

Soupe Thaï de poulet et crevettes au galanga

2011

Poulet, galanga, ail, piment, citron kaffir, coriandre, et lait de coco ! Quand j’ai vu la liste des ingrédients de cette recette de « Soupe poulet & crevettes » publiée dans le Elle à Table, j’ai tout de suite eu l’eau à la bouche. Cela m’a inspiré une recette très semblable, que je vous donne aujourd’hui « Soupe Thaï de poulet et crevettes au galanga ».

Ma recette est beaucoup moins parfumée 30 g de galanga + 30 g de gingembre + 30 g de curcuma… cela me paraissait beaucoup trop ! De plus il est préconnisé dans le magazine de faire sauter les morceaux de poulet dans de l’huile de sésame. Hors celle çi ne supporte pas la cuisson et est utilisée comme assaissonnement ! Des modifications s’imposaient !

Le galanga qu’est ce que c’est ? Le galanga est parfois appelé « gingembre thaï », c’est une racine qui ressemble au gingembre mais en moins piquant et plus nuancé. On trouve du Galanga frais, ou séché ou en poudre dans  les épiceries exotiques. Le galanga se cultive tant pour ses propriétés aromatiques que pour ses vertus médicinales : digestion, vertus aphrodisiaques, … Si vous ne trouvez pas de galanga, et que vous souhaitez tout de même réaliser cette recette : remplacez-le par du gingembre.

En ce qui concerne le poulet : evitez le blanc qui sera trop sec. Prenez les hauts de cuisse de poulet et retirer la peau et les os avant de couper la viande en lamelles.

Le bouillon de cette soupe est très agréablement parfumé par le galanga, mais aussi les feuilles de citron kaffir, le piment, l’ail, la coriandre et la sauce poisson. Avec le poulet et les crevettes, cela constituent une entrée copieuse, ou même un plat. On peut éventuellement servir la soupe avec quelques nouilles !

Ingrédients (pour 6 personnes) :

– 2 hauts de cuisses de poulet (soit 180 g de viande)
– 1 gousse d’ail
– 1 oignon
– 1 morceau de galanga frais (30 g) (ou gingembre)
– 1 tomate
– 1 petit bouquet de coriandre (20 g)
– 1 cuiller à café de curcuma en poudre
– 2 cuillers à soupe d’huile neutre
– 1 petit piment rouge entier épépiné
– poivre du moulin
– 2 feuilles de citron citron kaffir
– 1 litre d’eau
– 5 dl de lait de coco
– 3 cuillers à soupe de nuoc-mâm (sauce de poisson)
– 1 cuiller à café de sucre
– 250 g de crevettes roses décortiquées

Préparation :

Désosser le poulet, lui retirer la peau et le couper en petites lamelles. Peler et hacher l’ail. Peler et émincer l’oignon. Peler et couper en bâtonnets le galanga. Emonder la tomate, la couper en dès. Laver et ciseler la coriandre.

Dans une sauteuse faire chauffer l’huile. Y faire revenir l’oignon émincé. Ajouter les bâtonnets de galanga et le curcuma en poudre. Faire revenir ensemble 5 minutes. Ajouter les morceaux de poulet, le piment, et l’ail haché. Poivrer légèrement et ajouter les les feuilles de citron kaffir et les deux tiers de la coriandre (réserver l’autre tiers pour la décoration du plat). Verser l’eau, et le lait de coco, la sauce nuoc-nam, le sucre, couvrir, baisser le feu et laisser mijoter à petits frémissement pendant 20 minutes.

Ajouter les crevettes et la tomate émondée et coupée en dés, 5 minutes avant la fin de la cuisson de la soupe. Servir tout de suite, bien chaud, saupoudrer le plat de coriandre.

Sauté d’aubergines au wok à la sauce chili maison de Kylie Kwong

2011

Bonjour ! Je vous propose aujourd’hui de faire connaissance avec une jeune chef d’origine Australienne Kylie Kwong, que j’ai découverte dans l’émission « La chine de Kylie Kwong » sur Cuisine TV.

Kylie Kwong est issue d’une famille d’origine chinoise établie depuis plusieurs générations en Australie. Cette chef doit une partie de sa notoriété à ses différentes prestations télévisées ainsi qu’à la publications de livres de recettes. Elle est le chef du restaurant « Billy Kwong » dans Surry Hills, le quartier huppé de Sydney, où elle ne cuisine qu’avec des ingrédients biologiques et issus du commerce équitable. Parmi ses plats fétiches : le canard croustillant sauce aux prunes, tofu frit, porc au miel,  calamars aux épices…

Aujourd’hui je vous livre la recette réalisée pour Masterchef Australie (saison 2) lors de la Masterclass « Cuisine Végétarienne » « Stir-Fried Eggplant with Homemade Chilli Sauce » ou « Sauté d’aubergines à la sauce chili maison de Kylie Kwong ».

L’aubergine est un légume que l’on n’a pas l’occasion de cuisiner souvent et c’est bien dommage ! Mis à part en ratatouille, moussaka, ou grillées au four… Pourtant c’est un met qui est tout à fait délicieux !

Pourquoi devrions-nous en cuisiner plus souvent ? C’est bon pour la santé :
– Grâce à sa texture et à sa saveur, c’est une bonne alternative à la viande.
– Ce légume a un fort pouvoir antioxydant, en particulier sa peau d’un violet profond.
– L’aubergine est fort peu calorique et renferme des fibres alimentaires.

Je n’ai malheureusement pas trouvé de « chili » comme dans la recette imaginée par Kylie… La variété qu’elle utilise est difficile à trouver en France en supermarché ! Vous pouvez remplacer les chilis par de gros poivrons doux longs et rouges qui ne piquent pas (par ex : Piment doux long des Landes) ou par du poivron rouge et quelques gouttes de sauce pimentée… 

Cette recette met également à l’honneur le poivre de Sichuan qui sera légèrement torréfié puis moulu avec du gros sel… C’est le petit secret de la recette pour un assaisonnement subtil !

La cuisson au wok se fait très rapidement, prenez donc soin de préparer à l’avance les ingrédients : peler et hacher l’ail, hacher les poivrons longs, peler et hacher le gingembre, pour la sauce chili et hacher la coriandre, et l’oignon nouveau (vert et blanc) pour le dressage… vous aurez tout à porter de main et cela sera beaucoup plus facile !

Personnellement j’ai adoré ce petit plat d’aubergines, et je pense refaire cette recette très régulièrement car elle est très parfumée et gouteuse… Les aubergines fondantes se marient parfaitement au poivron rouge et à la coriandre ! Bref tout ce que j’aime !

Ingrédients (pour 4 personnes) :

– 2 aubergines moyennes (soit 150g)
– 5 cuillers à soupe d’huile d’arachide
– ½ bouquet de coriandre (feuilles, tiges et les racines) hachés très finement
– 3 oignons nouveaux (avec le vert de la tige)
– Sel, poivre de Sichuan

Pour la sauce chilli maison

– 12 cl d’huile d’arachide (½ cup)
– 6 « chilis » hachés : des gros piments/poivrons doux longs et rouges (par ex : Piment doux long des Landes), sinon 2 poivrons rouges feront l’affaire
– 10 gousses d’ail hachées
– un morceau de gingembre de 7cm environ hachés
– 1 cuiller à soupe de sauce de soja tamari

Pour la mixture au poivre de Sichuan

– 1 cuiller à soupe de grains de poivre du Sichuan
– 3 cuillers à soupe de gros sel

Préparation :

1. Couper les aubergines en morceaux réguliers de 5 cm environ, les déposer sur un plat recouvert de papier absorbant, puis saupoudrer généreusement de sel. Laisser dégorger les aubergines 30 minutes. Rincer ensuite le sel des aubergines, puis les égoutter et les éponger avec du papier absorbant.

2. Pour la sauce chilli : préparer à l’avance les ingrédients : peler et hacher l’ail, hacher les
poivrons longs, peler et hacher le gingembre… pour avoir tout à disposition sous
la main !
Faire chauffer 12 cl d’huile dans un wok. Ajouter les piments (ou poivron), l’ail et le gingembre en remuant constamment à feu moyen pendant 5 minutes. Baisser le feu pour cuire à feu doux toujours en remuant, pendant 5 minutes. Retirer du feu, puis incorporer la sauce soja tamari. Réserver.

3. Préparer la mixture au poivre de Sichuan : Placer au préalable une assiette au congélateur. Mettre à chauffer dans une poêle à frire les grains de poivre et le gros sel. Retirer  du feu lorsque les grains commencent à dégager une bonne odeur. Cela ne prend que quelques minutes. Il est possible que les grains de poivre commencent légèrement à éclater (comme du popcorn). Déposer le mélange dans l’assiette bien froide pour arrêter la cuisson. Laisser refroidir, puis réduire en poudre le mélange dans un mortier à l’aide d’un pilon. Sinon le moudre avec un moulin à épices.

4. Faire chauffer 5 cuillers à soupe d’huile dans un wok. Ajouter les aubergines et les faire sauter à feu vif pendant 3 minutes, en remuant de temps en temps. Réduire à feu moyen et faire sauter entre 5 et 7 minutes ou jusqu’à ce que les aubergines soient tendres.

5. Ajouter la sauce chili à l’aubergine et les faire sauter pendant une minute. Hacher la coriandre, et
l’oignon nouveau (vert et blanc). Pour finir saupoudrer les aubergines avec les oignons et la coriandre et mélanger.

6. Transférer dans une belle assiette et assaisonner avec le mélange de poivre du Sichuan et le sel moulus. Servir sans attendre pour que l’oignon reste croquant et que la coriandre ne soit pas cuite.

NB : Le restant de mélange au poivre peut se conserver dans une boite hermétique et être réutilisé pour parfumer d’autres recettes, sans soucis !

Beignets de crabe et salsa à la mangue (crabcake)

2011

J’ai réalisé ce week-end de délicieux petits beignets au crabe, servis avec une petite sauce salsa très rafraichissante, qui ont bien plus à mes amis.

Pour réaliser mes crabcake j’ai fais griller du pain et je l’ai réduit en miettes pour faire de la chapelure fraiche. C’est bien meilleur que de la chapelure toute prête industrielle !

Pour faire les beignets c’est ensuite très simple et rapide : il suffit de mélanger la chapelure au crabe, avec de l’œuf et un peu d’huile. J’ai ajouté un peu de ciboulette, du piment rouge, du poivre et j’ai confectionné de petites boulettes que j’ai mis à cuire dans un peu d’huile.

La sauce salsa est vraiment pleine de saveurs avec la mangue, le citron vert et de coriandre. Je vous conseille de servir cette sauce bien fraiche car les beignets sont un peu épicés. Vous pouvez diviser la sauce salsa en deux, en fait une bien piquante et une un peu plus soft ! C’est plus sympa pour ceux qui ont le palais sensible et craignent les sauces trop épicées.
On peut également servir cette sauce salsa avec du poisson blanc, du saumon ou en accompagnement avec des blancs de poulet.

Ingrédients : (pour 16 pièces)

– 120 g de chapelure maison
– 1 petit piment rouge ou sauce Worcestershire (à votre convenance, attention ca pique !)
– 2 cuillers à soupe de ciboulette fraiche hachée
– 2 gros œufs
– 240 g de chair de crabe en conserve ou de surimi râpé
– 2 cuiller à soupe d’huile neutre
– sel et poivre
– huile pour la friture

Pour la salsa :
– 1/2 oignon rouge
– 1 petit piment vert
– 50 g de mangue
– 25 g de chair d’ananas
– 25 g de chair de papaye
– 1 tomate
– le jus d’un demi citron vert
– 4 cuiller à soupe de coriandre fraiche hachée

Préparation

Pour la salsa : Peler et émincer l’oignon. Retirer les graines du piment vert et le hacher. Couper la mangue, l’ananas et la papaye en petits dès. Émonder la tomate, la couper en dès. Mixer très légèrement ensemble l’oignon, la mangue, l’ananas, la papaye, la tomate, le jus de citron. Laver et hacher la coriandre. Ajouter la coriandre hachée à la sauce salsa et réserver au frais.

Préparer les crabecake : Préparer la chapelure maison. Faire griller des tranches de pain au four. Laisser refroidir puis écraser le pain grillé pour le réduire en chapelure.

Retirer les graines du piment et le hacher très finement. Laver et hacher la ciboulette. Battre les œufs.

Mélanger la chair de crabe, la chapelure, le piment, la ciboulette. Ajouter les œufs battus, l’huile et mélanger bien.
Saler et poivrer.

Faire chauffer un peu d’huile dans une poêle, prélever une grosse noix de préparation et former une boule. Faire dorer 3 minutes de chaque côté et réserver sur du papier absorbant. Renouveler l’opération avec le reste de la pâte. Il est tout à fait possible de faire cuire plusieurs beignets en même temps, il faudra juste veiller à bien les espacer dans la poêle pour ne pas qu’il se collent entre eux. Servir tout de suite avec la salsa bien fraiche. Décorer avec des rondelles de citron vert, et de la coriandre hachée.