Tous les articles par Émilie

A propos Émilie

Emilie Charignon candidate de l'émission de télé Masterchef sur Tf1 - Blogueuse culinaire www.cupkilleuse.fr - J'anime des ateliers cupcakes pour les particuliers (anniversaires, enterrement de vie de jeune fille...) et pour les pros (parmi ceux qui m'ont fait confiance : La Halle, Alice Délice, EDF, COOK&GO, Rebecca Bonbon, le centre commercial LES PASSAGES, ITALIE 2 etc...)

Suivez-moi sur les réseaux sociaux…

Bonjour à tous. Le temps me manque, et la façon de partager les recettes a évolué depuis que j’ai commencé ce blog.

Malheureusement, je n’ai plus le temps de mettre à jour ce site de la façon dont je le souhaiterais. Avec mes nouvelles responsabilités professionnelles et personnelles, je n’ai tout simplement pas assez de temps libre pour y consacrer l’attention qu’il mérite. Cependant, j’ai découvert que les réseaux sociaux sont un moyen rapide et efficace de partager mes recettes avec un public plus large. Vous pouvez me trouver sur Instagram et Tiktok et me suivre pour rester au courant de mes dernières publications. Je suis ravie de continuer à partager ma passion pour la cuisine avec vous de cette façon. Vous pourrez aussi voir mon travail en tant que styliste culinaire avec une sélection de photos et vidéos sur lesquelles j’ai travaillé récemment.

Pour une demande de prestation en tant que cheffe, je donne des cours de cuisine et de pâtisserie via Superprof. Je me suis spécialisée dans le domaine du végétal (végétarien, vegan et sans allergènes) donc n’hésitez pas à me contacter pour une demande de cours, ou d’animation d’atelier (parent/enfant, couple, EVJF, etc…).

Pour une demande de prestation en tant que styliste culinaire, création de recettes, création de contenu UGC, redaction de recette, placement produit via recette sur les réseaux sociaux vous pouvez me contacter par mail ou via mon profil malt.

Pizza printanière prosciutto, petits pois et asperges

Bonjour à tous :) La saison des asperges enfin ! Je les adore : en entrée, en velouté, gratinées… Un vrai plaisir chaque année :)

pizzablancheauxasperges-08390Ce mois çi j’ai imaginé une recette pour les Jardineries Poullain  mettant l’un de mes légumes préférés du printemps à l’honneur.  Il s’agit d’une Pizza printanière prosciutto, petits pois et asperges.

pizzablancheauxasperges-08404

Comme vous le savez peut-être je suis une grande fan de nature, jardins, fleurs, fruits et légumes… Il y a en chacun de nous un amoureux de la nature qui sommeille ! C’est donc un plaisir que de créer des recettes pour les Jardineries Poullain 🙂 Que vous soyez un expert aux doigts verts, un apprenti sorcier ou une belle plante rêvant de se prélasser au soleil, je ne peux que vous conseiller de visiter l’un de leur 7 sites situés en Ile-de-France et en Normandie.

pizzablancheauxasperges-08431

Une recette originale et parfaite pour fans de pizza. Alors qui veut tester cette recette ?  Elle est à retrouver, en partenariat avec les Jardineries Poullain, sur leur site en cliquant ici, vous pouvez aussi aller voir sur leur compte instagram et sur leur page facebook.

pizzablancheauxasperges-08432

Un résultat hyper gourmand ! N’est ce pas ?

« Yaourts » au lait de soja maison, avec un lait de soja fait-maison

yaourtdesoja-08108

Bonjour les amis. J’espère que vous allez bien. Depuis quelques temps maintenant j’essaie de réduire mes déchets. J’évite le plastique à usage unique. Pourquoi ?  Moins d’un tiers des déchets plastique sont collectés pour être recyclés. Les objets et emballages en plastique à usage unique finissent donc dans la majorité des cas en décharge ou bien sont incinérés. Du fait de leur petite taille et des caractéristiques de consommation, certains sont abandonnés ou rejetés dans la nature, avec des conséquences désastreuses sur la flore et la faune. A l’échelle européenne, la quantité de plastique ainsi rejetée dans les océans serait comprise entre 150 000 et 500 000 tonnes, chaque année !

Pour réduire les emballages à usage unique je me suis tournée vers l’achat de produits via « la vente en vrac », et je fabrique mes produits ménager pour éviter d’acheter des flacons en plastique (sachant que le contenu laisse souvent à désirer quand on lit l’étiquette de composition des shampoings, lessive etc…). Je fais ainsi de belles économies. Par exemple pour la lessive fait-maison, je dépense 70 centimes le litre ! Le contenu et le contenant ne polluent pas. Je vous met au défit de trouver une meilleure alternative.

Dans cette volonté de réduire mes déchets, il a fallu que je trouve une solution pour mes « sacro-saint » « yaourts » au lait de soja (ou devrais je dire « laitages fermentés de soja » ou « desserts au soja ») emballés dans des magnifiques pots en plastoque à usage unique que je ne voulais pas voir sur une plage en malaisie ou mangé par des poissons ! Je suis une grande consommatrice de « yaourts » au lait de soja maison. J’adore cela et jeter mes pots en sachant qu’ils n’allaient pas forcément être recyclés m’a trop contrarié. Je me suis mise en tête de fabriquer mes « yaourts » au lait de soja maison.

yaourtdesoja-08110

 

Au début j’utilisais du lait du commerce, mais selon les marques cela ne fonctionnait pas systématiquement, et il y avait toujours le soucis du déchet de la brique de lait. Pour réduire les coûts de production, les industriels baissent le pourcentage de soja utilisé pour en faire leur lait végétal. Si vous souhaitez fabriquer vos yaourt avec du lait de soja en brique : regardez le pourcentage de soja, l’idéal est 8 %.
Pour ma part j’ai donc décidé de fabriquer mes yaourts  avec un lait de soja fait-maison. Pour cela j’ai acheté en vrac du soja jaune, et je me suis lancée dans mes expérimentations.

C’est tellement facile à réaliser et tellement délicieux. Et là aussi je fais de belles économies quand je vois le prix des yaourts dans les boutiques BIO, ou au supermarché. Et surtout, surtout, ouiiii surtouuuuuut plus de plastique ! J’utilise des petits pots en verre lavables.

yaourtdesoja-08099

Pour la fabrication de mes « yaourts » j’utilise des ferments de chez ya-tout-fromage-maison.fr . Ils ne me paient pas pour que je parle d’eux mais leurs ferments marchent bien et leur service client est top, donc je me suis permis de glisser le lien pour partager le bon plan avec vous. D’ailleurs je pense que ma prochaine « expérimentation » sera de tenter de faire du fromage végétal le scandale de Lactalis m’ayant trop fait froid dans le dos, et également parce que les produits laitiers induisent tout comme la viande et les œufs des souffrances et la mort des animaux… L’élevage des vaches laitières est loin d’être la belle vie que suggèrent les publicités. Le bio n’échappe pas à ce système. J’adore le fromage, j’ai été élevée au Picodons et au Saint Marcelin, loin de moi l’idée de vous convertir en mangeur d’herbes et de graines, mais de mon côté je ne me ferme pas aux alternatives végétales… Vous pouvez utiliser sinon un yaourt nature au soja. Attention, là encore à la composition : il faut qu’il y ait un ferment dedans ( il n’y a parfois pas de ferment dans sa composition mais un épaississant).

yaourtdesoja-08101

Je prône et j’encourage mes lecteurs à adopter une alimentation plus éthique et faire attention à : savoir comment nos aliments sont produits., payer un prix juste qui reflète le plus possible les coûts réels de leur production, la compassion (infliger de la souffrance inutile aux animaux est mal),  la responsabilité sociale (les travailleurs ont droit à des conditions de travail décentes et à une rémunération juste).

Ingrédients :
Pour le lait de soja :
– 150 g de graines de soja jaune crues
– 1 L d’eau

Pour les yaourts :
– 1 g de ferments (beaugel dessert soja 01)

Préparation :
1. La veille, verser les graines de soja dans un grand récipient, et y ajouter environ 3 fois leur volume en eau. Couvrir et placer au frais. Laisser tremper toute la nuit, ou environ 8 heures.

2. Égoutter les graines de soja puis les rincer. Les placer dans la cuve de votre blender avec environ 500 ml d’eau sur les 1 L nécessaire. Bien mixer.

3. Verser le tout dans une grande casserole, ajouter 500 ml d’eau et cuire 30 minutes à petits frémissements.

4. Laisser refroidir quelques minutes.

5. Filtrer la préparation en utilisant un sac à l’air, ou une étamine, un tissu très fin, ou un filtre à café perpétuel. Bien presser la pulpe ou la tasser avec une cuillère, pour en extraire le plus de liquide possible. On obtient environ 1 l de lait de soja et des résidus appelés « Okara » qui peuvent être utilisés pour réaliser des galettes végétales, falafels, gâteaux, cookies et pains.

6. Remettre le lait dans une casserole et le faire chauffer à 44°C. Ajouter les ferments et relancer le programme 30 secondes. Répartir rapidement dans des pots à yaourts.
 Couvrir.

7.  Faire fermenter 5 heures à 40°C puis 8 heures à température ambiante. Enfin les laisser prendre quelques heures au réfrigérateur.

yaourtdesoja-08106

Faux foie gras VEGAN

faux-foie-gras-vegan

Cette année on a décidé de faire de mal à aucune oie ni aucun canard pour les fêtes et de préparer un foie gras vé-gé-tal. Ne me jetez pas de cailloux : le goût du foie gras restera le goût du foie gras… Loin de moi l’idée de rivaliser avec cela. Loin de moi l’idée de causer du tord aux producteurs ou de vouloir lancer des débats.

Avec cette recette j’ai juste envie de vous proposer une super alternative pour tout ceux qui ont envie de se faire plaisir et qui ne mange pas de viande, ou simplement sont curieux ! Être bon vivant c’est prendre plaisir à découvrir de nouvelles saveurs et des recettes créatives en étant en accord avec nous-mêmes et notre environnement. ​Vous n’êtes pas d’accords ?

tartine-feux-foie-gras-vegan3

J’ai adoré la texture moelleuse et grasse (comme le vrai) et le goût super fin et original. Cette recette je l’ai testé, modifié, re testé, peaufiner : elle est aux petits oignons 😀

Ingrédients :
(Pour une terrine de faux gras de 750 g )

– 120 g de champignons de Paris bruns
– 1 oignon
– 1 filet d’huile d’olive à la truffe
– 240 g de pois chiches en conserve
– 80 g d’huile de coco désodorisée (inodore et neutre en goût)
– 10 g de miso blanc
– 8 cl de crème de soja
– 1 grosse pincée de mélange 4 épices
– 1/2 cuillère à café de sel
– 1/2 cuillère à café de curcuma
– 1 cuillère à café de mélange 5 baies moulues
– 5 cl de cognac ou armagnac
– 8 cl de crème de soja
– 4 g d’agar-agar en poudre (soit 2 CC rases)

Pour la graisse de couverture :
– 10 g d’huile de coco désodorisée (inodore et neutre en goût)
– 1 pincée de curcuma

faux-foie-gras-vegan-tartine

Préparation

Laver puis couper finement les champignons de Paris. Peler et émincer l’oignon. Faire chauffer une poêle à feu moyen et verser un filet d’huile d’olive à la truffe. Y faire revenir les champignons et l’oignon une dizaine de minutes en remuant de temps en temps.

Dans un blender déposer : les pois-chiches égouttés, l’huile de coco fondue, le miso blanc, 8 cl de crème de soja et les épices. Ajouter les champignons poêlés. Dans une casserole, verser le cognac, la crème de soja restante avec l’agar-agar et faire chauffer à feu moyen pour porter à petite ébullition. Maintenir l’ébullition pendant une minute, en mélangeant régulièrement. Retirer du feu et verser immédiatement dans le blender. Mixer le tout jusqu’à obtenir une crème lisse et homogène. Corner les parois du bol avec une spatule si nécessaire, pour faciliter le mixage.

Verser la préparation dans une terrine à foie gras. Lisser la surface de votre faux gras à l’aide d’une maryse. Placer le faux foie gras au réfrigérateur pendant 4 heures.

faux-foie-gras-vegan-en-terrine

Pour la fausse graisse au-dessus, mélanger l’huile de coco fondue avec le curcuma et verser sur le faux foie gras une fois qu’il aura reposé. Laisser le tout prendre au frais une nuit.

faux-foie-gras-vegan2

Bûche cacahuètes & chocolat, caramel de dattes, vegan sans gluten

tartebergamotte&buchecacahuette-07093

J’espère que vous avez passé un bon réveillon et je vous souhaite aujourd’hui une excellente année 2020 mais également une excellente décennie à venir respectueuse de la nature et de l’environnement Pour cette nouvelle année, essayons de redoubler d’efforts, ensemble, pour faire que ces vœux deviennent une réalité :

– Oeuvrer pour la planète et sa préservation
– Consommer moins et mieux
–  Accorder moins d’importance aux biens matériels et consacrer plus de temps à ce qui compte vraiment
– S’élever contre l’ignorance, la bêtise, la méchanceté et la haine

Pour ma part j’ai décidé de changer mon alimentation de diminuer ma consommation de viande, poisson, oeufs, et produits laitiers. Ces dernières années, de discussions en lectures, petit à petit, j’ai commencé à être un peu plus sensibilisé au Flexitarisme. Cela fait des années que je fait attention à ma consommation d’eau, à éteindre les lumières, à limiter mes déchets, me déplacer de façon écologique… et je suis étonnée que personne ne parle de l’impact de l’industrie agro-alimentaire sur la planète. Élever des animaux pour notre consommation aurait de grandes conséquences de notre environnement et de la planète : déforestation, pollution, épuisement des réserves d’eau, disparition des ressources… L’élevage serait la 2e cause d’émission de gaz à effet de serre (avant les transports) et donc du réchauffement climatique (l’industrie agro-alimentaire est responsable à elle seule de 50% des émissions de gaz à effet de serre). Selon  le site waterfootprint.org qui mesure, notamment à l’aide de données de la FAO, le fonds pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies, l’empreinte écologique de toutes sortes de produits, 15 415 litres d’eau seraient nécessaires pour produire un kilo de bœuf. Pour produire un steak haché de 150 g, il faudrait environ 2500 litres d’eau ? Si on part du principe qu’une douche utilise environ 50 litres d’eau, un hamburger correspond donc à un mois et demi de douches.

Je suis en pleine réflexion. J’ai envie d’avancer doucement vers une alimentation plus respectueuse de l’écologie, petit à petit, à mon rythme, en coupant petit à petit les produits issus des animaux. C’est inéluctable et je me dis que c’est l’un des petits trucs que je peux faire à mon niveau pour préserver notre belle planète.

Pour comprendre l’impact incroyable de l’industrie agro-alimentaire sur la planète je vous recommande le documentaire Cowspiracy sur Netflix. Je vous recommande aussi The Game Changers qui brise un véritable mythe chez les téléspectateurs qui pensaient, jusqu’alors, que pour obtenir de la force physique, il fallait obligatoirement en passer par un régime basé sur les protéines animales. Il donne successivement la parole à des sportifs de haut niveau qui sont devenus vegans (dont l’ Homme le plus fort du monde selon le livre des records) et à des médecins et chercheurs spécialisés en médecine sportive, nutrition, santé…  Ce documentaire, a fait grand bruit dans le milieu du sport, montre que la viande (ni même d’autres produits animaux) n’est pas nécessaires aux sportifs de hauts niveau. Il affirme même que les performances de ces sportifs ont été nettement améliorées par une nourriture exclusivement d’origine végétale. En parallèle des considérations liées à la pratique sportive, The Game Changers envisage également le végétarisme et le végétalisme sous le prisme de la santé. Plusieurs spécialistes s’expriment sur la corrélation entre la consommation de viande et le risque cardiovasculaire. Une alimentation vegan équilibrée contribue à la bonne santé de notre cœur et de nos artères. Les végétaux ne contiennent en effet pas de cholestérol et très peu de graisses saturées. Ils apportent des fibres et des nutriments indispensables à la santé. Cela m’a fait réfléchir, et m’a donné une énorme dose de motivation pour me prendre en main et changer mes habitudes pour le meilleur. Et cela m’a aussi donné envie de me pencher sur la cuisine et la pâtisserie végétale. Ma cuisine se transforme en chantier voir laboratoire et mon pinterest se rempli de recettes à tester 😀 😀 😀

J’ai trop longtemps boudé les haricots secs et pois chiches, noix et amandes, céréales, qui apportent en abondance protéines, fibres, glucides, lipides, minéraux, vitamines et antioxydants ; autant d’éléments qui renforcent notre système immunitaire et ont un impact positif sur notre santé. Ce que nous mangeons a aussi des conséquences directes sur le climat et l’environnement. Nous avons une seule planète, préservons-la pour tous, humains et animaux ! Soyons curieux et respectueux des autres, n’oublions pas de regarder ce qu’il se passe dans toutes les assiettes et surtout goûter à tout .

Revenons à ma recette. J’avais envie de faire pour ce réveillon du nouvel an quelque chose de très gourmand et mixer 3 saveurs que j’adore : chocolat, cacahuètes, et « caramel », tout en évitant au maximum le sucre. Le défit étant également de réaliser ce dessert sans gluten pour respecter le régime alimentaire d’un maximum de personnes.

tartebergamotte&buchecacahuette-07099

J’ai réalisé une base « crue » à base de noix de coco râpée, poudre d’amandes, dattes medjool, sirop d’érable, cacao cru et cacahouètes concassées. Un délice ! J’ai dévoré toutes les chutes de pâte en cachette (maintenant tout le monde est au courant   ). Cette base m’a permi de remplacer une base que j’aurais normalement réalisé avec des biscuits et du beurre comme pour un cheesecake par exemple, ou une génoise, qui contiennent des oeufs, et de la farine.

Concernant la crème. Pour cette bûche j’avais envie de quelquechose ressemblant à un entremet, une crème bavaroise par exemple… Il a fallu twister mes classiques appris à l’école de pâtisserie. Pour ce faire j’ai utilisé des noix de cajou, de la crème de coco et de l’agar agar. Les noix de cajou, qui font partie de la famille des fruits oléagineux, constituent une très bonne alternative pour remplacer les produits laitiers. Elle est très souvent utilisée pour son côté très crémeux. En effet la noix de cajou a la particularité de se mixer très facilement et son goût est doux. Il suffit de la faire tremper toute une nuit dans de l’eau au frigo. Le lendemain on rince et on mixe avec de l’eau et on obtient  une délicieuse « crème  » ou « lait végétal » (en fonction de la quantité d’eau) très riche en fibres, en magnésium et en nutriments que l’on peut utiliser dans de nombreuses recettes : fausses béchamel, « fautmages » (ca va du mac&cheese vegan à la raclette vegan en passant par le fromage à tartiner je vous jure !), « cajounnaise », « Faux gras « , cheesecakes, entremets, …  Oubliez les noix de cajou pour l’apéro, et réservez leur une place de choix dans vos recettes végétales ! Concernant l’agar-agar c’est  simplement un gélifiant extrait d’une algue rouge d’origine japonaise. J’utilise ce produit depuis de nombreuses années car je n’ai jamais été une fan de gélatine. L’agar agar est comme la gélatine, il solidifie les liquides pour aider à faire tenir pâtisseries et mets en tout genre. Très pratique pour les panna cotta, c’est également grâce à lui que les entremets et les bavarois se tiennent debout. L’agar-agar peut remplacer la gélatine mais attention tout de même : leurs utilisations et la façon dont ils agissent sont différentes. L’agar agar est moins utilisé en pâtisserie car il est assez contraignant : il faut le faire bouillir et il rend de l’eau à la congélation. De plus, il apporte un côté un peu cassant aux préparations alors que la gélatine préserve le moelleux. Par contre, il a l’avantage d’être végétal. Pour équilibrer mon entremet et lui donner de la rondeur et du moelleux j’ai donc utilisé de la crème de coco. Le résultat est très fondant, savoureux, et surtout, healthy, sans sucre raffinés, sans gluten et sans produits animaux ! J’ai laissé une partie à la cacahuètes et j’ai parfumé une partie au cacao pour avoir deux couches dans ma bûche.

Pour encore plus de gourmandise j’ai réalisé un insert de « caramel de dattes ». Les dattes medjool que j’ai utilisée sont très collantes et très sucrée. Saviez-vous que leur chair pouvait se transformer en caramel ? Il suffit de les mixer avec du beurre de cacahuètes et du lait végétal. J’ai ajouté un peu de sucre de coco pour la couleur « ambrée », si vous n’en avez pas vous pouvez aussi utiliser du rapadura. Désolée si je n’ai pas de coupe de la bûche pour voir cet insert mais c’est que nous avons dégusté le soir du réveillon chez des amis  Pour la décoration j’au juste mis des petits carrés de chocolat, du chocolat râpé et des cacahuètes.

Le résultat ? Peu sucrée, légère, fondante, un vrai délice au top après un repas copieux 🙂 Chaque année, vous êtes de plus en plus nombreux à faire vos bûches maison pour épater vos invités. J’espère que cette recette vous plaira et vous donnera envie de vous lancer vous aussi dans la pâtisserie végétale. Il n’y a rien de compliqué et c’est tout autant délicieux

tartebergamotte&buchecacahuette-07086

Ingrédients

Pour le « caramel » de dattes cru :
– 60 g de beurre de cacahuètes non sucré
– 40 g de dattes medjool
– 4 cl de lait d’amandes
– 10 g de sucre de coco

Pour la base crue :
– 25 g de noix de coco râpée
– 50 g de poudre d’amandes
– Une pincée de sel
– 5 dattes medjool
– 1 CS de sirop d’érable
– 15 g de poudre de cacao cru
– 20 g de cacahouètes concassées

Pour la crème
– 150g de noix de cajou BIO (mis à tremper dans un saladier d’eau fraîche pendant 8h)
– 40 cl de crème de coco
– 10 cl de lait d’amandes
– 60 g de beurre de cacahuètes non sucré
– 60g de sirop d’agave
– 2 g d’agar-agar en poudre (soit 1 CC rase)
– 40 g cacao en poudre cru (non sucré)

Préparation :

Mettre le beurre de cacahouètes et les dattes medjool dénoyautées et grossièrement hachées dans le robot avec la moitié du lait d’amandes. Mixer et ajouter le reste de lait d’amandes petit pour ajuster la texture. Rouler une feuille de papier rhodoïd sur elle même pour faire un petit tuyau qui vous servira de moule à insert. Verser la préparation dedans, filmer et laisser prendre au congélateur au moins deux heures.

Pour la base : Placer la noix de coco râpée, la poudre d’amandes et le sel dans le bol d’un mixeur et mixer brièvement pour mélanger. Ajouter les dattes medjool dénoyautées et grossièrement hachées, le sirop d’érable, et la poudre de cacao cru et mixer jusqu’à obtenir une pâte compacte et malléable. Cela peut prendre plusieurs minutes. La pâte doit se tenir lorsqu’on la presse entre les doigts. Ajouter les cacahouètes concassées et mixer brièvement pour les incorporer à la pâte tout en gardant les morceaux. Etaler la pâte sur du papier sulfurisé en une couche uniforme et lisse de la taille du moule à bûche. Placer au frais au moins deux heures.

Pour la crème : rincer les noix de cajou qui ont été préalablement trempés pendant 8 heures. Verser dans un blender. Ajouter la crème de coco, le beurre de cacahuètes et le sirop d’agave et mixer le tout pour obtenir une consistance crémeuse. Dans une petite casserole, mélanger le lait d’amande avec l’agar-agar et faire chauffer à feu moyen pour porter à petite ébullition. Maintenir l’ébullition pendant une minute, en mélangeant régulièrement. Retirer du feu et verser immédiatement dans le blender. Mixer le tout jusqu’à obtenir une crème lisse et homogène. Corner les parois du bol avec une spatule si nécessaire, pour faciliter le mixage. Verser la moitié de la crème dans le moule à bûche. Lisser la surface avec une spatule pour la répartir uniformément dans le moule. Placer au congélateur. Ajouter la poudre de cacao cru dans le blender et la crème restante. Mixer à nouveau jusqu’à obtenir une crème bien homogène. Placer l’insert de caramel de dattes dans la bûche puis verser la crème au chocolat par-dessus. Lisser la surface à la spatule pour bien la répartir. Déposer délicatement la base par-dessus la crème. Enfoncer légèrement à l’intérieur pour qu’elle reste bien fixée ensuite. Placer au frigo pendant au moins trois heures, mais idéalement toute une nuit. Une fois prête, démoulez délicatement la bûche sur un joli plat de service.

Butternut en « rôti » vegan aux marrons

butternut_rotie-07068

Bonjour les amis. Si vous vous cherchez un bon repas de réveillon sans viande ? Je vous propose d’essayer ma nouvelle recette. Il s’agit d’un délicieux rôti végétal réalisé avec de la butternut garnie d’une farce au goût délicieusement envoûtant. Ce butternut en « rôti » vegan va impressionner vos convives !

butternut_rotie-07067

Ingrédients :

Pour la structure du rôti :
– 1 grosse courge butternut, plus large que longue si possible (« corps »)
– 1 petite courge butternut (« cuisses »)
– de la ficelle à rôti
– 1 filet d’huile d’olive
– Sel, poivre

Pour la farce :
– une petite botte de blettes
– 240 g de farce aux légumes, sans viande, bio (j’ai utilisé ce produit)
– 4 feuilles de sauge
– 300 g de marrons cuits
– Sel, poivre

butternut_rotie-07083

Préparation :

Laver les courges. Trancher en deux parties égales. Retirer les graines.
Gratter pour creuser la chair au centre de la grosse butternut. Vous pouvez vous aider d’un couteau et d’une cuillère parisienne. Veiller à laisser des rebords d’environ 2-3 cm. Garder la chair ainsi prélevé à la couper en petits dès.

Séparer le blanc du verre des blettes. Laver puis mettre à blanchir le vert 5 minutes environ dans un grand volume d’eau salée. Egoutter. Plonger les feuilles dans un saladier rempli d’eau froide. Egoutter à nouveau et bien essorer (bien insister sinon la farce sera liquide). Réserver le blanc des blettes pour une autre recette.

butternut_rotie-07081
Hacher les feuilles égouttées. Les mettre dans un saladier avec la farce. Mélanger. Ajouter les marrons, la sauge hachée, la butternut hachée, et mélanger sans casser les châtaignes, pour obtenir une farce avec des morceaux et de la texture. Saler et poivrer.

Farcir la grosse butternut en y introduisant la farce par petites boules. Superposer les deux courges pleines de manière à ce que les deux parties tranchées se fassent face (comme pour reformer la forme de la butternut originale). Attacher les deux parties ensemble à l’aide de morceaux de fil à rôti. Attacher les deux morceaux de butternut restantes sur les côtés comme pour une volaille rôtie. Arroser le tout d’un l’huile d’olive, saler, poivrer. Enfourner à 200°, pendant 1h30 à 1h45.

butternut_rotie-07084

butternut_rotie-07074

Découper et servir dans chaque assiette le rôti vegan, avec la farce, accompagnez éventuellement de quelques marrons, une salade ou des légumes en accompagnement, et napper le tout de sauce au pain.

butternut_rotie-07070

Tarte aux pommes en bouquet

tarteauxpommes-06971

Bonjour à tous 🙂 La saison des pommes enfin ! Je les adore : compotes, tartes, au four, à croquer. Je les adore 🙂

tarteauxpommes-06963

Ce mois-çi j’ai imaginé une recette pour les Jardineries Poullain  mettant l’un de mes fruits préférés de l’automne à l’auteur. Cette technique de présentation de tartes aux pommes a été inventé par un très grand chef que je me dois de citer : @alain_passard un maître

tarteauxpommes-06960

Comme vous le savez peut-être je suis une grande fan de nature, jardins, fleurs, fruits et légumes… Il y a en chacun de nous un amoureux de la nature qui sommeille ! Et lorsque les Jardineries Poullain m’ont proposé de leur créer des recettes j’ai immédiatement dit oui 🙂 Que vous soyez un expert aux doigts verts, un apprenti sorcier ou une belle plante rêvant de se prélasser au soleil, je ne peux que vous conseiller de visiter l’un de leur 7 sites situés en Ile-de-France et en Normandie.

tarteauxpommes-06958

Voici une des recettes réalisée en partenariat avec Poullain, à retrouver sur leur site ou compte instagram et sur leur page facebook.

Un résultat hyper bluffant ! N’est ce pas ?

tarteauxpommes-06981

Cliquez ici pour voir la recette 🙂

Risotto à la citrouille et au parmesan œuf mollet et roquette

risottopotiron-06954

Bonjour à tous 🙂 Déjà l’automne ! Et qui dit automne dit COURGE ! Je les adore : butternut, potimarron, courge spaghettis, pâtisson, courge musquée. Chaque année j’en fait une cure car elles sont très bonnes à la santé et peu caloriques.

risottopotiron-06946

Ce mois-çi j’ai imaginé une recette de confort food comme on les aime : Risotto à la citrouille et au parmesan œuf mollet et roquette. Ce petit plat va qui va émoustiller vos papilles 😀

risottopotiron-06939

Comme vous le savez peut-être je suis une grande fan de nature, jardins, fleurs, fruits et légumes… Il y a en chacun de nous un amoureux de la nature qui sommeille ! Et lorsque les Jardineries Poullain m’ont proposé de leur créer des recettes j’ai immédiatement dit oui 🙂 Que vous soyez un expert aux doigts verts, un apprenti sorcier ou une belle plante rêvant de se prélasser au soleil, je ne peux que vous conseiller de visiter l’un de leur 7 sites situés en Ile-de-France et en Normandie.

risottopotiron-06937

Voici une des recettes réalisée en partenariat avec Poullain, à retrouver sur leur site ou compte instagram et sur leur page facebook.

risottopotiron-06934

Une préparation simple et rapide pour un résultat hyper bluffant ! N’est ce pas ?

Cliquez ici pour voir la recette 🙂

Makis de poireaux au fromage frais & au jambon

makipoireau-06853

Bonjour à tous 🙂 On ne cuisine pas beaucoup le poireau. Pourtant c’est un légume que l’on peut rendre super sympa. Aujourd’hui j’ai décidé de vous bluffer avec une recette de poireau !

makipoireau-06849

Comme vous le savez peut-être je suis une grande fan de nature, jardins, fleurs, fruits et légumes… Il y a en chacun de nous un amoureux de la nature qui sommeille ! Et lorsque les Jardineries Poullain m’ont proposé de leur créer des recettes j’ai immédiatement dit oui 🙂 Que vous soyez un expert aux doigts verts, un apprenti sorcier ou une belle plante rêvant de se prélasser au soleil, je ne peux que vous conseiller de visiter l’un de leur 7 sites situés en Ile-de-France et en Normandie.

makipoireau-06848

Voici une des recettes réalisée en partenariat avec Poullain, à retrouver sur leur compte instagram.

makipoireau-06843

Une préparation simple et rapide pour un résultat hyper bluffant ! N’est ce pas ?

makipoireau-06853

Cliquez ici pour voir la recette 🙂

Fraisier à la crème mousseline vanille décoration « fraise » en pâte d’amandes

fraisiersaout-06921Photos et vidéo  © Damsmovies pour cupkilleuse.fr

Quel plaisir de pâtisser ! La semaine passée j’ai réalisé ce petit fraisier à étage pour mes amis. La composition ? Biscuit en madeleine. Crème mousseline à la *VRAIE* vanille. Déco en pâte d’amandes. Pour la déco je me suis inspirée des magnifiques éclairs de Christophe Adam :

L’image contient peut-être : nourriture

Photo Facebook Christophe Adam

Je ne fais pas de génoise, ou de daquoise pour mon fraisier, j’utilise un biscuit madeleine. Je trouve ça beaucoup plus moelleux, et beaucoup moins sucré (la génoise étant imbibée de sirop de sucre après cuisson). Cette idée vient du grand chef  Thomas Keller un célèbre chef cuisinier américain, restaurateur de cuisine française, et auteur de livres de cuisine.

En ce qui concerne la crème il s’agit d’une crème pâtissière que l’on laisse reposer et prendre, et que l’on monte ensuite au beurre pommade. Il s’agit de la recette que j’ai appris au CAP de pâtisserie et qui marche du tonnerre, et surtouuuut qui est délicieuse. J’insiste sur la vanille. Prenez de la vraie vanille, ne faites pas comme ses pâtisseries qui mentent et mettent de l’arôme…erkkkkk !

La décoration est en pâte d’amandes. En bonne Drômoise j’utilise la pâte d’amandes Valrhona à 33%. Elle est riche en amandes et facile à colorer et travailler. Je suis fan de cette marque. J’ai du mal à utiliser d’autres marques, désolée…

fraisiersaout-06923
Photos et vidéo  © Damsmovies pour cupkilleuse.fr

Et pour les fraises : on prend des Françaises bien sûr…

Niveau matos il faudra prévoir : un cercle en inox 22 X 6, un cercle en inox 14 X 6, du rodhoïd hauteur 6, un rouleau à pâtisserie, et pour la déco une petite douille, et un emporte pièce fleur…

fraisiersaout-06924
Photos et vidéo  © Damsmovies pour cupkilleuse.fr

Ingrédients :
(22 cm + 14 cm de diamètre / 15 personnes)

Biscuit madeleine :
– 150 g de sucre semoule
– 4 œufs
– 1 filet de jus de citron
– 140 g de farine
– 1 CC de levure chimique
– 1 pincée de sel
– 115 g de beurre fondu

Crème mousseline :
– 65 cl de lait entier
– 8 jaunes d’oeufs BIO
– 125 g de sucre semoule
– 60 g de maïzena
– 75 g de beurre
– 1 gousse de vanille
– 275 g de beurre pommade
– 500 g de fraises
– pâte d’amandes rouge, verte, jaune, un peu de sucre glace

Préparation :

Pour le biscuit madeleine : Mélanger le sucre et les œufs. Tamiser la farine avec la levure et le sel et les ajouter au mélange. Mélanger. Enfin ajouter le beurre fondu tiède et un filet de jus de citron. Mélanger pour avoir une pâte homogène. Laisser reposer 2 heures au frigo. Répartir la pâte dans deux moules ronds de 24 cm et deux moules ronds de 16 cm chemisés de papier sulfurisé et faire cuire 12 minutes à 180°. Sinon utilisez une plaque allant au four. Laisser refroidir.

Une fois refroidi découper à l’aide de cercles en inox deux ronds de 22 cm et deux ronds de 14 cm. Garder les chutes pour grignoter.

Préparer la crème pâtissière : Faire bouillir le lait avec la moitié du sucre et les grains de la gousse de vanille. Mélanger le reste du sucre avec la maïzena et les jaunes. Bien blanchir à l’aide d’un fouet. Verser les 2/3 du lait bouillant sur le mélange de jaunes et mélanger avec un fouet. Verser le tout dans la casserole. Reporter à ébullition sans cesser de fouetter. Cuire à petite ébullition à feu doux 3 minutes sans cesser de fouetter. Retirer du feu. Ajouter le beurre en dés, mélanger. Débarrasser sur un film plastique, sur une plaque, filmer au contact et placer au frigo pour que la crème refroidisse.

Chemiser les cercles en inox de rhodoïd. Disposer un biscuit au fond. Couper les fraises en deux. Les équeuter. Disposer les fruits tout autour, côté coupé, en les collant bien au rhodoïd.

Travailler le reste du beurre « pommade ». Détendre la crème pâtissière refroidie et ajouter petit à petit le beurre pommade, en mélangeant bien entre chaque ajout. Déposer un peu de crème mousseline dans les cercles. Bien pousser la crème avec une petite maryse sur les rebords pour que les fraises soient bien « plaquées ». Répartir le reste des fraises coupées et équeutées au milieu pour que le fraisier soit bien garni en fruits. Recouvrir d’une seconde couche de crème jusqu’à 1 cm du bord, et poser le second biscuit dessus. Etaler à nouveau une fine couche de crème.

Etaler de la pâte d’amande rouge finement sur un plan de travail (fleurer avec du sucre glace pour ne pas que ça colle). Couper des ronds de la même taille que les gâteau. Déposer sur les gâteaux. Réserver au frigo 4 heures. Empiler les gâteaux lorsqu’ils sont bien frais. Vous pouvez utiliser des petits piques en bois.

J’ai utilisé un emporte pièce marguerites pour la « queue » des fraises, et une petite douille ronde pour les pépins jaunes.